«Le développement local passe par les femmes», c’est en tout cas ce qui a été retenu par le Mouvement AND SUXALI DJIDAH, qui à sa tête Dieydi Cissé, un jeune cadre qui travaille pour l’adaptabilité de la vision du Chef de l’Etat aupeés des populations. Nous ne travaillons pas contre le Gouvernement même si cette zone est un fief de l’opposition. Notre credo c’est d’y intervenir, parce que les actions de l’Etat sont vues», a soutenu El Hadi Diaydi Ba Cissé, coordonnateur de «And Suxali Djidah Thiaroye Kaw” du mouvement “Suxali Sunu Gokh”.
Qui s’interroge : «comment rester inerte face à des centaines de femmes sans emploi qui attendent que le PIDES (Programme Intégré au Développement Économique et Social) ou la DER (Délégation à l’Entreprenariat Rapide) pointent du nez ? Comment rester inerte face à des centaines de jeunes qui attendent le secours de la Direction de l’équipement scolaire pour démarrer des cours de vacance, en vain ? Comment rester inerte face des centaines de ménages qui attendent le Ministère de la Santé pour la désinfection du bassin de rétention et la distribution de moustiquaires ? Comment rester inerte face à des centaines d’enfants en âge d’aller à l’école qui attendent la tenue d’une audience foraine pour espérer obtenir un extrait de naissance ?»
Cependant, à en croire Dieydi Cissé : «ce qui est plus désolant, c’est le fait que le mouvement AND SUXALI DJIDAH n’a obtenu aucune aide en dépit des promesses des autorités étatiques, ni de la Direction de l’Équipement scolaire, ni du Ministère de la Santé, ni de la DER, ni du PIDES, encore moins du parti, Apr. Or, ce sont ces mêmes autorités qui veulent que la banlieue les parraine».
Selon toujours Mr Cissé : «heureusement, que la base politique et sociale de Djidah Thiaroye Kaw a compris les enjeux et qu’il ne sert à rien de chercher un coupable, même s’il y’a le Sénégal d’en haut et celui Sénégal d’en bas. Car, elle a organisé grâce à la richesse de son Capital Humain ses propres cours de vacance avec 271 élèves, recensés, 114 enfants sans papier, et continue à mener à bien ses activités avec les moyens du bord. Parce que conscient du fait que personne ne le fera à sa place ».
Faire la politique de la diaspora partout, un autre défi
«Néanmoins, ce modèle patriotique est aujourd’hui adopté à Ouakam, Guédiawaye et Rufisque à travers nos antennes, et nous allons l’exporter et faire le maillage grâce au soutien de l’Honorable Député de la Diaspora Mariam Badiane, qui ne ménage aucun effort pour la réussite des actions posées par le Chef de l’Etat. Nous espérons que désormais avec la rupture prônée par le Chef de l’Etat à travers ses réformes, la suppression des maux de ces sénégalais sera une réalité», a conclu El Hadi Diaydi Ba Cissé.
par Sen24.info